Livraison & Recette

Importance de la phase pour le dialogue social

La Livraison & Recette est la phase où l’on vérifie que l’application répond bien aux besoins exprimés.

Il est essentiel que la conformité aux besoins en matière de bien-être et citoyenneté au travail puisse être validée lors de cette phase, par les acteurs qui ont porté ces besoins aux phases précédentes.

La phase correspond à la mise en œuvre de l’application dans un environnement de recette, et aux différentes vérifications à réaliser pour s’assurer de la conformité de l’application aux besoins exprimés.

Autres dénominations : user acceptance tests (UAT)

Objectifs de la phase

L’objectif de la phase est de faire valider par la partie « métier » (sponsor, MOA) l’application développée (qui a été testée au plan technique par la MOE lors de la phase précédente).
Cette validation permettra de préparer la phase suivante, le Déploiement de l’application « en réel ».

Nota : les enjeux pour le haut management

L’attente, plus que l’enjeu, est que le nombre de défauts (bugs, defects) soit le plus limité possible, car corriger les erreurs est synonyme de délais non tenus et d’augmentation des coûts.

Entrées usuelles de la phase / sorties usuelles de la phase

Entrées

Le logiciel développé testé au plan technique (dans un environnement de développement) par la MOE.
Documentation externe.

Sorties

Le cahier de recette validé (validation de la réception).
L’application développée totalement testée, prête à être déployée dans l’environnement de travail des utilisateurs.

Acteurs et instances impliqués

Le responsable de la MOA, un ou des Assistants à la MOA (business analysts).

Des utilisateurs (choisis la par la direction de service concerné).

Le chef de projet.

Des développeurs, avec éventuellement un responsable des tests.

  • Procédures du dialogue social

Les acteurs porteurs des besoins en bien-être et citoyenneté au travail doivent être impliqués dans la phase.

Contenu et déroulé de la phase

Un plan de test est défini, qui va préciser pour l’ensemble des tests : les ressources affectées, le planning des opérations, la logistique (environnement technique, outils…).

Les scénarios à tester, la liste des cas, les chemins fonctionnels… sont définis. On fixe les conditions de fin de recette (nombre d’anomalies maximum acceptables selon gravité).

Pendant cette phase, deux niveaux de recette peuvent être effectués :

  • Recette fonctionnelle : vérifie que le logiciel fonctionne sans erreur dans un environnement de recette (c’est-à-dire plus limité que dans un fonctionnement « en réel »), et est conforme aux spécifications fonctionnelles détaillées.
  • Recette utilisateur : il s’agit de vérifier que l’application fonctionne correctement, dans un environnement métier proche du réel, en conformité avec l’ensemble des besoins (fonctionnels et non fonctionnels) exprimés. Cette recette suppose que l’on dispose d’une base de données de référence et d’un environnement technique autonome ad hoc.
    Cette recette donne lieu au cahier de recette validé.
    Le résultat de la phase est l’application dans un état opérationnel, prêt à être déployé auprès des utilisateurs (phase suivante).
  • Point de vigilance : cahier de recette

Vérifier que les besoins fonctionnels et non fonctionnels générés par le dialogue social sont bien présents dans le cahier de recette (c’est-à-dire qu’ils seront bien testés lors de la recette).

  • Point de vigilance : participation à la recette utilisateur

Les porteurs des besoins de bien-être et citoyenneté au travail doivent participer à la recette pour vérifier que les besoins fonctionnels et non fonctionnels générés par le dialogue social sont bien satisfaits.

  • Point de vigilance : temps consacré aux tests

Le temps prévu pour la période de test est-il considéré comme suffisant par les futurs utilisateurs et les porteurs des besoins de bien-être et citoyenneté au travail qui participeront à la recette ?

  • Procédures du dialogue social

La procédure de correction des erreurs identifiées doit être connue et acceptée des porteurs des besoins de bien-être et citoyenneté au travail : remontée des problèmes, procédure de traitement des problèmes (par qui, comment et sur quels critères sont prises les décisions de corriger ou pas…).

Informations habituellement diffusées/traitées

Indicateurs de suivi du projet (KPI) sur les coûts et les délais.
Peut être diffusée ou non : l’information sur le nombre d’erreurs et leur catégorisation (niveau de criticité), le cahier de recette renseigné.